Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?

La maladie d’Alzheimer se caractérise par une perte progressive de la mémoire et de certaines fonctions intellectuelles cognitives. Les neurones localisés dans la zone de l’hippocampe, siège de la mémoire, sont atteints en premier, altérant la connexion entre la mémoire à court terme et la mémoire à long terme. 

Qui peut être touché par la maladie d’Alzheimer ?

Si les personnes âgées de plus de 65 ans sont généralement les plus à risque, il est important de souligner que la maladie d’Alzheimer n’est pas une conséquence effective du vieillissement. En effet, la maladie peut parfois être diagnostiquée avant 60 ans et dans des cas très rares, avant 40 ans. On estime en France à 33 000 le nombre de personnes de moins de 60 ans souffrant de la maladie d’Alzheimer. 

Toutefois, on décèle un risque plus important chez :

  • les personnes âgées de 60 ans et plus 
  • les femmes : 60% des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont des femmes; un nombre lié à leur espérance de vie plus longue 
  • les personnes ayant un parent, un frère ou une sœur atteinte de la maladie d’Alzheimer 

À quel moment consulter ?

Les signes d’un début de la maladie d’Alzheimer sont variés et peuvent revêtir plusieurs formes. Si la personne développe certains des symptômes suivants et de façon répétitive, alors une consultation auprès d’un neurologue doit être envisagée. 

  • Perte de mémoire 
  • Difficultés à accomplir des tâches journalières (repas, toilette, conduite…)
  • Perte de motivation 
  • Problème de communication et de langage 
  • Désorientation spatio-temporelle 
  • Difficultés à effectuer des tâches simples et à raisonner (démarches administratives, appels téléphoniques, gestion des finances etc.) 
  • Altération du comportement et du jugement : perte d’objets impossible à retrouver, comportement changeant (anxiété, irritabilité…)

Comment évolue la maladie d’Alzheimer ?

L’évolution de la maladie d’Alzheimer varie d’une personne à l’autre, et dépend notamment de son âge, ou encore de son état de santé général avant le diagnostic. 

Cependant, on distingue trois stades d’évolution chez les personnes atteintes : 

  1. Stade léger : première phase de la maladie d’Alzheimer, le stade léger se caractérise par des pertes de mémoire, des troubles du langage, ou encore des troubles dans l’exécution de certaines tâches. Dans certains cas, les personnes atteintes peuvent développer des symptômes d’anxiété et de dépression. 
  2. Stade modéré : durant cette phase, d’autres zones du cerveau sont touchées, développant davantage les pertes de mémoire, l’orientation dans le temps et dans l’espace et affaiblissant l’autonomie dans les gestes du quotidien.
  3. Stade sévère : cette phase se traduit par la progression des lésions cérébrales, et par des troubles de la mémoire très importants. La récupération d’information est quasi impossible, les personnes atteintes ne reconnaissent plus les lieux, leur entourage, ou encore les événements passés. 

Quelles sont les aides sociales et financières pour une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer ?

Il existe plusieurs aides financières ou dispositifs de soutien dont peuvent bénéficier les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer : 

  • Allocation Personnalisée d’Autonomie : prestation sociale versée par le département aux personnes en perte d’autonomie.
  • Carte d’invalidité : permet à la personne handicapée à 80 % de percevoir une pension d’invalidité de troisième catégorie.
  • Congé familial : en tant que proche d’un malade, vous pouvez déposer un arrêt temporaire de travail avec un préavis de 2 mois, ramené à 15 jours en cas d’urgence.
  • Droit au répit de l’aidant : instauré par la Loi “Adaptation de la Société au Vieillissement » de mars 2016 qui reconnaît le statut de l’aidant et lui octroie des droits. Le proche accompagnant une personne en perte d’autonomie bénéficiaire de l’APA peut être éligible à une aide d’environ 500€ / an, si le plafond du plan d’aide est atteint. Cette aide ponctuelle permet de faire appel à un dispositif de répit, notamment l’accueil de jour ou l’aide à domicile. 
  • Prise en charge ponctuelle quand le proche aidant est hospitalisé. Cette prise en charge peut atteindre 992€ en plus des plafonds de l’APA.

Comment accompagner une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer grâce au service à la personne ?

La dépendance physique et intellectuelle d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer s’accentue avec le temps et sa prise en charge par un aidant peut devenir difficile sur le long terme. Dans ce contexte, le service professionnel d’aide à domicile s’avère être une solution adaptée pour soulager les aidants accompagnant une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer. 

Chez Vitalliance, nos auxiliaires de vie sont formées à toutes les situations pour accompagner avec professionnalisme les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer dans les gestes du quotidien et permettre leur maintien à domicile. 

Différents services peuvent être proposés pour accompagner les personnes malades et soulager les aidants : 

  • Aide à la toilette : le rôle de l’auxiliaire de vie est primordial lors de la toilette car on entre dans l’intimité de la personne, ce qui peut être délicat pour un membre de la famille. Afin que tout se passe bien, l’aide à domicile justifie ses actes, la parole permettra à la personne d’être en confiance, ce moment sera un plaisir. Si l’agressivité apparaît c’est qu’il y a de l’inconfort ou de la peur. L’aide à domicile trouve la solution la mieux adaptée : bain, lit, lavabo ou douche.
  • Aide au coucher : Le coucher doit être anticipé, l’aide à domicile va instaurer un rite pour anticiper les éventuelles angoisses liées à la fatigue de fin de journée, la tombée de la nuit… Le coucher sera donc toujours précédé d’une période de détente, de relaxation. En cas de déambulation nocturne, l’aide à domicile doit comprendre les raisons qui poussent la personne à se lever (faim, soif, envie d’aller aux toilettes…) et ensuite trouver des solutions, comme par exemple laisser une lumière allumée dans l’appartement, laisser de la nourriture et des boissons sur sa table de nuit etc. Il s’agit également d’éviter les chutes.
  • Aide au repas : La maladie va désorganiser le moment des repas. Au début de la maladie, la personne peut tout simplement oublier de faire des courses et de s’alimenter ; ensuite des troubles du rythme alimentaire vont apparaître (grignotage à n’importe quelle heure, tri des aliments…). L’aide à domicile doit donc vérifier que la personne s’alimente suffisamment et notamment au niveau de son apport en protéines et en énergie sans augmenter les quantités. L’aide à domicile doit également être vigilante aux fausses routes et à un possible amaigrissement.
  • Aide administrative : l’auxiliaire de vie vient en aide dans les démarches administratives de la personne souffrant de la maladie d’Alzheimer : rédaction de courriers, prises de rendez-vous, loyers, factures etc. 
  • Sorties : Si l’état de la personne le permet, l’auxiliaire de vie doit proposer des sorties à l’extérieur le plus souvent possible. L’objectif principal étant d’éviter l’apathie. L’équilibre physique et moral sera maintenu grâce à un rythme d’activité régulier (promenades, jardinage, vélo, peinture…).

Afin que tout se passe bien, l’aide à domicile justifie ses actes, la parole permettra à la personne d’être en confiance, ce moment sera un plaisir.

Si l’agressivité apparaît c’est qu’il y a de l’inconfort ou de la peur. L’aide à domicile trouve la solution la mieux adaptée : bain, lit, lavabo ou douche.

Nos équipes sont à votre disposition pour échanger avec vous sur votre situation et vous présenter les solutions d’accompagnement personnalisées. 

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