“Un trouble psychique, qui peut également être désigné sous les termes de trouble psychiatrique ou encore de trouble mental, désigne un ensemble d’affections et troubles d’origines très différentes entraînant des difficultés dans la vie d’un individu, des souffrances et des troubles du comportement. Les troubles psychiques touchent toutes les populations, sans distinction de sexe ou d’âge”.
Anxiété, dépression, bipolarité, schizophrénie, addictions, troubles du comportement alimentaire, suicide… Les troubles psychiques se caractérisent de différentes façons : incapacité à demander de l’aide, risque d’isolement, nombreux troubles cognitifs, irrégularité des troubles, …
Un travail d’accompagnement doit obligatoirement être mis en place avec les professionnels et les intervenants à domicile.
Pendant les périodes de crises, la nécessité des soins peut ne plus être acceptée par la personne malade. L’objectif sera de parvenir, avec patience, à faire admettre à la personne en difficulté qu’elle peut être aidée par son auxiliaire de vie.
À d’autres moments, il faudra trouver un logement de nature à favoriser l’autonomie de la personne. L’accompagnement social sera toujours essentiel pour lutter contre l’isolement et maintenir un lien social grâce à la présence notamment d’une auxiliaire de vie.
Un projet de vie commun doit être élaboré avec tous les professionnels, y compris les intervenants à domicile. Cette mutualisation des compétences, au service de la personne atteinte de maladie psychique, implique des dispositifs incluant les aidants de proximité et tous les acteurs professionnels depuis les soignants, les services sociaux et d’insertion, des services d’aides à domicile…
Toute la difficulté d’accompagner un malade atteint d’une pathologie psychique réside dans le fait que ce handicap est parfois invisible. L’auxiliaire de vie doit être vigilante à certains signes ou modifications du comportement comme par exemple repli sur soi, troubles alimentaires, stress, dépression, réactions et raisonnements inadaptés…