Dans le cadre des Assises Nationales de l’Aide à Domicile, Karine Pirouelle (Vitalliance) est intervenue pour apporter des éléments de réponse.

Un rendez-vous pour faire bouger les choses ! Organisées par le Journal du Domicile, les Assises Nationales de l’Aide à Domicile permettent à tous les acteurs du secteur de se rencontrer, d’échanger et de débattre. Pendant deux jours, les responsables et gestionnaires de structures de service d’aide et de maintien à domicile se réunissent dans le but de maîtriser les enjeux et applications de la réglementation ainsi que l’actualité sectorielle. Par l’avancée des débats aussi bien techniques que stratégiques et la proposition de pistes d’évolution et solutions concrètes, cette mobilisation est la meilleure garantie de l’avenir de l’aide à domicile.

Cette année, les Assises Nationales de l’Aide à Domicile se sont déroulées les 27 et 28 septembre, à Paris et ont réuni plus de 350 personnes. Une édition particulièrement attendue suite à l’annonce d’un prochain débat public et citoyen par la Ministre de la Santé, Agnès Buzyn, et celle d’une loi en 2019 sur le financement de la perte d’autonomie par le Président Macron. Durant ces deux jours, des débats, des exposés, des ateliers de travail avec analyses de cas, des conférences et des témoignages ont permis de traiter la plupart des sujets actuels particulièrement essentiels comme le financement de la prévention, l’organisation et la Qualité de Vie au Travail (QVT), les Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM), l’intégration aide et soins, les fusions, etc. Des échanges sous forme de questions/réponses avec les participants ont ponctué ces sessions durant lesquelles tous ont pu exprimer leur point de vue et idées pour les prochaines années. Ces Assises Nationales de l’Aide à Domicile se sont conclues par une séquence prospective dédiée au vieillissement à l’horizon 2030.

Karine Pirouelle, Responsable des projets nationaux chez Vitalliance, a eu l’occasion d’intervenir à une table ronde, animée et modérée par Patrick Haddad, Docteur en Économie et rédacteur en chef du Journal du Domicile. Le thème de cette séance était : “Les CPOM : et si on tirait un premier bilan ?”, un sujet important d’actualité. Elle était accompagnée de Jean-Pierre Hardy, auteur de “Financement et tarification des ESSMS” ; Thierry Chauville, Directeur de l’autonomie du Conseil Départemental du Doubs ; et Stéphanie Brotons, Directrice de la Fédération ADMR de la Vienne. Karine a été questionnée sur la mise en place du CPOM dans le département de l’Isère, signé début 2018. Elle est revenue sur la procédure en insistant sur le réel intérêt du Conseil Départemental du 38 à faire participer l’ensemble des SAAD,tarifés ou non et quel que soit leur statut (associatif, privé, public) à une concertation préalable sur plusieurs mois, dans le but de faire bouger les lignes. Elle a également rappelé les bénéfices de la signature de ce CPOM qui permet de disposer d’une vraie équipé et d’un traitement similaire sur le territoire départemental mais aussi d’offrir un accompagnement plus qualitatif et de mieux valoriser les intervenants à domicile. Comme l’a conclu Karine, la mise en place de ces CPOM montre l’intérêt dans la relation avec le Conseil Départemental tout comme la reconnaissance de la prise en charge de la grande dépendance à domicile et la rémunération des salariés.

premier bilan des CPOM

Des avancées positives qu’il faut poursuivre et développer sur les prochaines années pour continuer à faire évoluer le secteur de l’aide à domicile.